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Retracer l’histoire d’un bâtiment est une aventure passionnante qui nécessite patience et méthode. Ce processus peut révéler de fascinantes histoires cachées et offrir une compréhension plus profonde de notre patrimoine architectural. En explorant divers documents tels que les plans cadastraux, les matrices du cadastre et les archives municipales, on peut reconstituer l’évolution d’un édifice au fil des siècles. Cet article se penche sur l’exemple concret d’une maison située sur les parcelles C 219 et C 220, exploitant diverses archives pour en dévoiler l’histoire. À travers une analyse détaillée de chaque parcelle et l’exploration de leur réunion, découvrez comment ces recherches peuvent transformer notre regard sur un bâtiment.
La situation de l’ancienne maison à la fin du 18ème siècle
À la fin du 18ème siècle, les registres indiquaient que de nombreuses maisons étaient érigées selon un style architectural caractéristique de l’époque, souvent influencé par des besoins fonctionnels et les matériaux disponibles localement. Ces demeures, bien souvent austères, abritaient des familles entières et racontaient déjà l’histoire sociale à travers leurs murs de pierre. En analysant les documents de l’époque, on découvre que l’ancienne maison, située sur l’emplacement actuel des parcelles C 219 et C 220, servait d’habitation pour une grande famille de commerçants, ce qui influença son positionnement stratégique proche d’une route marchande.
Les archives révèlent également les différents propriétaires successifs qui ont contribué à sa transformation au fil des ans. À cette époque, les échanges commerciaux commençaient à connaître un essor important, incitant les propriétaires à investir dans l’agrandissement et la modernisation de leurs demeures. L’étude des actes de propriété anciens nous permet de constater la transition de l’usage résidentiel à un usage mixte, incorporant petit à petit des activités professionnelles au sein même de la maison.
Recherches dans les plans cadastraux et les matrices du cadastre
Les plans cadastraux et les matrices sont des sources incontournables pour retracer l’histoire foncière d’une propriété. Ces documents, rigoureusement tenus par les administrations depuis le début du 19ème siècle, offrent une carte détaillée des développements et changements qui ont touché le bâtiment au fil du temps. En consultant le cadastre napoléonien initié en 1807, on peut visualiser les premières divisions des terres, leurs utilisations et les évolutions structurelles des bâtiments. Ces données sont précieuses pour comprendre comment les parcelles se sont transformées et ont finalement fusionné.
Les matrices cadastrales complètent ces informations en détaillant les dimensions des parcelles, le nom des propriétaires successifs, ainsi que les estimations de valeur des biens fonciers à différentes périodes. Ces données chiffrées sont cruciales pour établir une chronologie des modifications subies par un bâtiment. Ainsi, les plans et matrices offrent une base solide pour comprendre non seulement la physionomie actuelle du bien, mais aussi les intentions économiques et sociales derrière ses évolutions.
Histoire de la parcelle C 219 (de 1823 à 1926)
La parcelle C 219, riche en histoire, connut un développement significatif dès 1823. Initialement, elle abritait une petite structure rurale, typique des exploitations agraires de l’époque. Les registres montrent qu’au cours du 19ème siècle, elle fut progressivement urbanisée, reflétant l’essor industriel de la région. Les archives documentent un changement notable en 1875, lorsque la parcelle fut achetée par un entrepreneur qui y établit une maison plus spacieuse, correspondant aux besoins grandissants d’une population plus urbaine et active économiquement.
L’évolution continue jusqu’en 1926, marquée par plusieurs modifications architecturales et un usage de plus en plus diversifié. Les documents cadastraux mentionnent des extensions et une revalorisation progressive de la propriété, reflétant l’essor économique de la région et le changement du style de vie des habitants. Ces transformations sont essentielles pour comprendre comment se sont déroulées les interactions entre l’histoire locale et l’architecture résidentielle, jetant les bases de la maison que nous connaissons aujourd’hui.
Histoire de la parcelle C 220 (de 1823 à 1926)
Parallèlement, la parcelle C 220 révèle une histoire tout aussi fascinante. En 1823, elle était déjà occupée par des structures plus élaborées, qui servaient de maisons bourgeoises aux acteurs économiques de la région. Ces constructions robustes, distinguées par des façades élaborées, démontrent le pouvoir et le prestige des résidents de l’époque. L’analyse des permissions de construire et des modifications enregistrées au cours du siècle nous offre un aperçu des changements stylistiques et fonctionnels que ces bâtiments ont subis.
À partir de la fin du 19ème siècle, la parcelle C 220 suit une évolution caractérisée par un aménagement plus moderne et utilitaire, en lien avec l’urbanisation croissante de la zone. Vers 1926, les archives indiquent une fusion partielle avec la parcelle voisine, facilitant un développement urbain plus cohérent. Cela illustre comment les dynamiques économiques et sociales ont influencé l’habitat urbain, préfigurant des transformations plus larges dans le paysage architectural local.
Réunions des deux parcelles et création de la maison actuelle
La fin de l’étude sur ces parcelles se concrétise par leur réunion, formant ainsi l’assise de la maison actuelle. Cette fusion administrative et physique, documentée minutieusement dans les archives, a permis de remodeler l’espace urbain pour mieux répondre aux besoins contemporains. La réunion des parcelles C 219 et C 220 incarne la transition d’une région rurale vers un espace urbain intégré et moderne, influencé par des tendances architecturales résolument tournées vers l’innovation.
Le bâtiment résultant de cette unification témoigne d’un mariage harmonieux entre l’architecture historique et les innovations du début du 20ème siècle. Les plans cadastraux et les matrices témoignent de ces changements, tout en permettant d’ancrer cette maison dans un récit historique plus vaste. Tant en termes d’utilisation des matériaux que de styles architecturaux, la maison actuelle reflète un héritage réinterprété, révélant les efforts de préservation et d’adaptation au fil du temps.
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Résumé des points clés
Point clé | Description |
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Situtation à la fin du 18ème siècle | Utilisation commerciale et résidentielle, révélant une transition vers un usage mixte. |
Recherches cadastrales | Développement structuré au fil du temps, en reflétant les transformations économiques. |
Histoire de la parcelle C 219 | Progression vers une urbanisation accrue avec des extensions de bâtiment. |
Histoire de la parcelle C 220 | Reflète l’évolution d’une maison bourgeoise vers un ensemble urbain intégré. |
Réunion des parcelles | Fusion et création d’une maison moderne tout en conservant l’héritage historique. |
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